mardi 21 mai 2013

Contemplation #1


Le centre Pompidou, c'est un peu pour moi comme une seconde maison ...
Que ce soit pour la bibliothèque (superbement documentée notamment en arts) ou pour les expositions j'aime y aller un peu, beaucoup,  à la folie, pour tout et n'importe quoi parfois juste flâner et observer les gens.
La dernière exposition que j'y ai vu est celle de l'artiste californien Mike Kelley:



Dés l'entrée dans la galerie sud on est tout de suite mis dans le bain avec la musique, suffisamment forte pour que les agents d'acceuil aient besoin de bouchons d'oreilles (véridique !!)
J'avoue que je connaissais pas cet artiste et qu'encore une fois c'est ma curiosité bientôt légendaire qui à guidée mes pas :
et je n'ai pas été déçue car c'est une vraie explosion de couleurs, de sons, d'images qui happent le spectateur tout au long du parcours.
Il s'agit ici d'une rétrospective qui retrace les temps forts du travail de l'artiste avec notamment la série "Half a Man" où il associe des parties de corps humains tels que les poumons, les intestins et autres cerveaux à des sacs poubelles ou à des poupées en chiffons.
Et oui Mike Kelley est à fond dans la controverse, il a cette envie un peu folle de faire voler en éclat toute hiérarchie contraignante et de regarder le monde tel qu'il est avec sa beauté et sa laideur, beau programme non ?


J'ai également été impressionnée par une immense maquette intitulée"Educational complex" et qui se trouve être la somme de tous les établissements scolaires qu'il à fréquenter dans sa vie et dont certaines parties ne sont pas ouvragées ce qui selon l'artiste est le symptôme d'un traumatisme !

On retrouve ce questionnement sur la mémoire dans plusieurs séries de travaux chez Mike Kelley avec notamment la question de la mémoire refoulée et de la création de souvenirs-écrans pour se protéger.
L'exposition se termine nécessairement sur cette réflexion de Mike Kelley sur la mémoire qui selon lui occulte la fidélité de toute représentions en raison de ses lacunes, à méditer ...

Pour conclure:
++: la fluidité de l'exposition parce qu'après avoir visiter l'exposition "Dali", clôturée il y a peu, on est rodé à la cohue-monstre pour entre-apercevoir un morceau de tableau et on apprécie de pouvoir se tenir 30 secondes devant une oeuvre sans se faire bousculer ...
--: le volume sonore qui explique peut-être la fluidité de la circulation dans la salle ...
Parce que j'avoue qu'on a beau le vouloir très fort on ne peut pas rester dans heures dans la salle sans avoir comme un léger mal de tête !!

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